Logeant près d’Asakusa, j’ai utilisé la ligne Tobu afin de rejoindre Nikko. Après être sorti de la banlieue de Tokyo et avoir traversé des champs, le paysage devient plus montagneux. Le terminus du train se trouve à l’entrée de la vallée Kinu.
Je loge chez Nikkorisou Backpackers, très sympathique guest house géré par Hiro-san, qui a un très bon anglais (merci les 2 années en WHV en Australie). Beaucoup de recommandations sont données et belle décoration sur les murs avec messages et dessins laissés par les voyageurs.
Le lendemain le temps est couvert, mais par chance pas de pluie. Après avoir hésité entre aller dans Okunikko, la partie montagneuse de Nikko, j’ai préféré rester me balader dans le secteur des temples et sanctuaires. Après quelques-uns de taille modeste, je me retrouve devant le sanctuaire Toshogu. Mais étant en restauration et recouvert d’une immense bâche le protégeant des intempéries, je fais l’impasse sur sa visite. Après être passé devant quelques autres monuments religieux, je gravis la colline au nord. Ceci permet d’échapper à la foule. En haut, au bout d’un chemin de pierre, se trouvent un sanctuaire isolé et une modeste cascade.
De retour en bas, j’ai pu assister aux entrainements des cavaliers pour le festival du lendemain. Ces cavaliers sont également des archers, habillés en costume d’époque. Après quelques passages au pas, puis au trot, afin de familiariser les chevaux avec le tracé, ils s’élancent au galop. Une première fois sans arc et sans tenir les rennes. Puis deux,trois passages avec le tir à l’arc cette fois (tout en criant avant chaque tir). Sur chaque passage, ils arrivent à décrocher jusqu’à 3 flèches. Le premier cavalier est impressionnant de maîtrise !
Puis je termine la journée en marchant le long de la rivière Daiya avec ses quelques modestes rapides. Je passe à côté de plusieurs petites centrales hydroélectriques ; une plaque indique que l’une d’elles est la deuxième la plus ancienne du Japon.
Un léger séisme a touché la région du Kanto durant la soirée et tôt le lendemain matin, ce qui s’est traduit par deux petites secousses faisant vibrer légèrement les habitations (niveau 3). Rien de bien méchant, mais suffisant pour que le tout le monde s’en rendent compte.
Le lendemain, la pluie a décidé de s’installer pour un bon moment. Peu de chances donc que le festival puisse avoir lieu. En effet, le sol boueux est dangereux pour les chevaux et les costumes d’époque sont sensibles à la pluie. Bref, je prends donc le train en direction du Tohoku.
Le reste des photos est visible ici.