Hirosaki Jeudi 26 Mai 2016 Tourisme Ballades printanières (12/19) tohoku/ château

Je suis accueilli par Phil. Venu de l’ouest canadien, il a parcouru le Japon en stop avec un PVT et il travaille aujourd’hui à Hirosaki (弘前) avec un visa travail comme professeur d’anglais. Vu qu’il a peu de cours en ce moment, il consacre beaucoup de temps à l’apprentissage du japonais (et notamment des Kanji). On passe la soirée à discuter de nos aventures respectives au Japon, en mangeant un donbori fait avec des waribiki du supermarché (promotions de fin de journée).

Je consacre la journée du lendemain à visiter la ville. Château, temple et quartier des samouraï ; rien de nouveau, mais la ville se visite à pied aisément en une demi-journée. Le midi, je mange dans un petit restaurant local de curry japonais avec nappe à carreaux, télévision diffusant un drama japonais et deux lycéennes assises à la table d’à côté. Les autres photos sont visibles ici.

Donjon de Hirosaki-jo
Donjon de Hirosaki-jo (voir sur Flickr)

Cuisine d’une ancienne maison de samourai
Cuisine d’une ancienne maison de samourai (voir sur Flickr)

Ville d’Hirosaki
Ville d’Hirosaki (voir sur Flickr)

Le soir je retrouve Phil et une de ses collègues japonaises, Kazuko, qui est professeur de français ! En fait, elle a vécu plusieurs années à Nantes comme traductrice dans une entreprise de biologie. Mais n’ayant pas pu obtenir un autre visa de travail, elle est rentrée au Japon.

Ma présence est l’occasion pour elle de pratiquer son français avec un natif. Direction donc un izakaya afin de tester les spécialités du coin. On commence par Kaiyaki miso (貝焼き味噌), plat composé d’une soupe daishi, de miso, d’oignons verts, de St Jacques et d’oeuf, le tout servi dans une coquille St Jacques. On poursuit avec Hirosaki ikamenchi (弘前イカメンチ), plat composé de tentacules de calmar mixés avec des légumes de saison et de la farine, puis fris ou grillé. Et on finit par Ke-no-shiru (けの汁), plat traditionnement servi le 15 janvier, composé de daikon coupé en dés, de carottes, de tofu fris, le tout bouillant dans une soupe miso rouge.

Kaiyaki miso
Kaiyaki miso

Hirosaki ikamenchi
Hirosaki ikamenchi

Ke-no-shiru
Ke-no-shiru

On passe la soirée à parler en français, et notamment de la situation en France entre l’état d’urgence et la loi travail. On enchaine ensuite avec un deuxième izakaya, afin de rencontrer une connaissance de Kazuko. C’est reparti pour une tournée ^^

Alors que j’explique la suite de mon voyage, Kazuko m’apprend qu’elle a un ami à Aomori. Elle l’appelle directement (alors qu’il est 22h passées) et me dit de lui parler en français. Rendez-vous est donc pris pour demain soir afin de dormir chez lui. Et quand j’explique que je veux également passer quelques jours à Wakkanai (dans l’Hokkaido), on me trouve un couple vivant là-bas disposé à m’acceuillir pour quelques jours. Bref une soirée extrèmement riche en rencontre et quasi-exclusivement en français !

Le lendemain sera passé essentiellement à planifier mon trajet pour la suite et à étudier du japonais en testant les nouveaux sites et applications donnés par Phil.

En fin de journée, après un cours trajet en train, je retrouve Tako à la gare. Il a vécu plusieurs années à Paris en travaillant dans le milieu de la mode. Il travaille aujourd’hui comme salarié dans un magasin de vêtements pour enfant. On discute ensemble autour d’un plat de gyoza fait maison et d’une bière, suivi d’un saké ; le tout en français.