Troisième étape majeure dans mon voyage au Japon. Après avoir passé 2 mois à Osaka, puis parcouru l’ouest du Japon le mois dernier, je me dirige maintenant vers le nord-est avec les Alpes Japonaises.
Après avoir fait le trajet en bus de nuit, je passe une journée à Tokyo afin de faire quelques achats de vêtements d’hiver dans Yasukuni-dori et me ballader dans le château d’Edo. Le lendemain, je retrouve Grant, coordinateur chez BoobooSki. En effet, cette compagnie australienne s’occupe de recruter des étrangers en Working Holiday Visa pour les stations d’hiver ou balnéaires japonaises. Ce sont donc eux qui m’ont placé dans un restaurant à Shiga Kogen (préfecture de Nagano).
Nous sommes 5 étrangers pour le groupe Shiga Kogen. Un canadien de la côte ouest, parlant et écrivant très bien japonais (mais ayant oublié son français) ; une australo-japonaise ; une australienne et une galloise. A part pour l’australo-japonaise, c’est la première fois au Japon pour les autres. Les âges vont de 19 à 30 ans (je suis l’ainé du groupe). C’est donc parti pour ne parler qu’anglais et japonais pendant 3 mois !
Nous arrivons à Shiga Kogen en début d’après-midi. Peu de neige pour l’instant, mais la météo annonce des chutes de neige pour les jours à venir. Notre lieu de travail (et de résidence) est le complexe hôtelier Prince Hotel, découpé en trois bâtiments (Est Higashi, Sud Minami, Ouest Nishi). Après les démarches administratives (enregistrement à la préfecture de Nagano, signature du contrat de travail), facilitées par la présence de Grant, direction le dortoir, situé dans le bâtiment Sud. Les chambres sont composées de 4 futons, mais nous ne sommes que 2 avec le canadien (les filles sont dans un bâtiment séparé). La salle de bains japonaise est commune et nous avons une cantine des employés par bâtiment.
Le lendemain, je rencontre mon équipe au restaurant. L’usage au Japon est de se présenter devant ses collègues (jikoshoukai) à son arrivée. Connaissant cet usage, j’avais préparé un petit texte à réciter. Même si je n’ai pas dit tout ce que j’avais prévu, ce fût mieux que rien… Ensuite le chef explique beaucoup de choses en japonais. Mais je n’y comprends, bien sûr, rien. Je me contente donc d’écouter, puis ensuite de suivre mes collègues et d’imiter leurs gestes. Par chance, un de mes collègues a vécu 4 ans en Californie et parle un très bon anglais. Ouf, j’ai trouvé mon senpai (tuteur) !
Le restaurant est d’assez haut standing, avec une partie cuisine occidentale (principalement franco-italienne) et une partie japonaise avec du Shabu-shabu, marmite bouillante où on plonge dedans de la viande et des légumes. J’aide à la préparation de la salle et au service du soir dans la partie occidentale. La majorité de la clientèle est japonaise et a déjà choisi à l’avance son plat. Je n’ai donc pas de commandes à prendre et juste à servir en annonçant le nom du plat en japonais ou en anglais. La vue depuis la salle sur les montagnes enneigées, joliment éclairées, est superbe ! L’appareil photo de mon téléphone portable est une catastrophe, j’en ferai de meilleures plus tard…
Je n’ai pas encore pu tester la neige avec des skis ou une planche, ce sera pour le mois prochain après le rush du jour des fêtes de fin d’année. Même si la qualité de la neige n’est pas encore au top, ce n’est pas l’envie qui me manque !
A bientôt dans une semaine pour plus de détails sur mon travail et ma vie dans la station de ski :)