Yokomine-ji Vendredi 27 Novembre 2015 Tourisme Un mois dans l'ouest du Japon (20/25) shikoku/ montagne/ temple

Initialement, j’avais prévu de monter jusqu’à Ishizuchi-san, plus haut sommet du Shikoku culminant à 1982 mètres. Mais l’hiver est déjà arrivé depuis quelques jours dans la région et la montagne apparaît déjà bien blanche sur ses cimes. Le bulletin météo me confirme ce constat en annonçant des températures de -6°C et de la neige durant la nuit. Étant seul, n’ayant pas l’équipement adéquat et ne connaissant par le secteur, je ne ferai pas ce sommet cette fois-ci.

Mon hôte du jour, new-yorkais d’origine et professeur d’anglais à Saijo (西条市, préfecture d’Ehime), me conseille donc de partir à 2 stations de train d’ici et de monter jusqu’au temple Yokomine-ji, situé à 800 mètres environ. L’ascension se passe principalement sur des routes de campagne. Vers 600-650 mètres d’altitude, j’observe quelques traces de neige et des couches de regel sur les bords de route. De plus, le plafond nuageux est assez bas et je ne vois pas certains sommets aux alentours. Bref, je fais bien de rester assez bas aujourd’hui :)

Observez les sommets enneigés au fond
Observez les sommets enneigés au fond (voir sur Flickr)

Parking avec refuge proposant des boissons chaudes
Parking avec refuge proposant des boissons chaudes (voir sur Flickr)

Arrivée à proximité du temple Yokomine-ji, je croise plusieurs personnes en habit de pèlerin venues en voiture visiter le temple. Ce dernier, à l’abri du soleil, est bien blanc : ce qui lui donne un aspect fort sympathique. Ce temple est le 60ème du pèlerinage des 88 temples de l’île Shikoku.

Le temple Yokomine-ji sous la neige
Le temple Yokomine-ji sous la neige (voir sur Flickr)

On comprend mieux pourquoi les statues ont des vêtements
On comprend mieux pourquoi les statues ont des vêtements (voir sur Flickr)

Le parking n’offrant pas de point de vue dégagé, je marche aux alentours afin de trouver un meilleur panorama. Malheureusement, ce ne sont que des chemins forestiers ou d’accès aux antennes relais… . Bref, je redescends après avoir mangé quelques onigiri. En passant, des gens m’ont offert du café en canette et des bonbons mentholés. Et une personne me propose de me redescendre en voiture. Ceinture de sécurité, pas de télévision ou téléphone au volant, mon conducteur du jour est bien plus sérieux que dans mes expériences passées. Allant à Imabari, il me dépose à 40 minutes de Saijo. Ce qui me permet de marcher au milieu des champs de salade.

Qui veut de la salade pour le dîner ?
Qui veut de la salade pour le dîner ? (voir sur Flickr)

Le soir, je profite d’un repas aimablement préparé par mon hôte, avec du sashimi de poisson, du poulpe baignant dans le sauce soja et un mélange de saucisses, riz et omelette. Le reste des photos est visible ici.