Le premier jour est consacré au musée de la bombe A et au parc de la paix. Le musée est poignant avec sa première partie présentant la ville de Nagasaki durant la seconde guerre mondiale, le bombardement et les dégâts matériels et humains occasionnés. L’ensemble des panneaux est en anglais et l’audioguide apporte peu d’informations en plus. Puis la deuxième partie est consacrée au développement des armes nucléaires et des traités et actions sur le désarmement nucléaire. Cette partie présente également un rappel historique, bienvenu, sur pourquoi le Japon est entré dans ce conflit mondial. Je reste près de 4h dans ce musée.
Ensuite ballade assez rapide dans le parc de la paix qui invite à réfléchir sur ce qu’on a vu au musée.
Puis direction un onsen sur le mont Inasa qui propose également un buffet à volonté. Les bains offrent une vue sur la ville et le buffet (1600yen) est varié (que ce soit sur la partie salée ou sucrée) et bon.
Le jour suivant est consacré à visiter les différents quartiers de Nagasaki. Je commence par le quartier Funadaiku avec ses temples tous accolés les uns aux autres. Puis je continue par oura, l’ancien quartier occidental, dit hollandais. En effet, la majorité des occidentaux présents à Nagasaki au 19ème siècle étaient des hollandais. D’ailleurs une partie du vocabulaire maritime et médical de la langue japonaise vient du hollandais. Puis direction un bâtiment abritant un restaurant et un musée consacré à un plat, le champon. Le musée est minuscule et en japonais, mais un document en anglais permet de connaître l’origine du champon. C’est un repas pris à l’origine par les chinois vivant au Japon, car peu cher. Le restaurant à l’étage est très bien et permet de déguster un champon copieux à 1000yen avec vue sur le port de Nagasaki.
Puis suite de la ballade dans le parc au bord de la mer jusqu’à Dejima, qui est l’ancien comptoir de négoce hollandais. Je finis la journée avec un bon plat de soba avec un anglais rencontré à la guest house.
Le reste des photos est disponible ici.