Mon auberge à Kumamoto (Dyeing and Hostel Nakashimaya) est très joliment décorée, on se croirait presque dans un musée. Le dortoir n’est pas composé de lits superposés, mais de futons posés directement sur les tatamis (comme ma chambre à Osaka). Des paravents séparent chaque dormeur et une belle caisse destinée à ses affaires personnelles est posée à côté. Le seul bémol est l’absence de savon dans les douches ; première fois que cela m’arrive au Japon…
La météo étant médiocre, la visite se limitera au château. Kumamoto-jo vaut le détour en tout cas. Son extérieur est très beau et les étages contiennent des pièces d’artillerie ou des ustensiles quotidiens avec explications en anglais.
A midi, ce sera un restaurant avec les spécialités du coin : basashi (viande de cheval) et karashirenkon (racine de lotus). La fleur de lotus, servie avec de la moutarde, est assez forte pour un plat japonais. Le steak de cheval, de bonne qualité, ne m’a pas surpris (comme l’avait fait le bœuf de Kobe). Et en retournant à l’hôtel, passage devant un petit marché où j’ai pu goûter quelques produits de la mer.
Puis train en direction d’Aso en espérant un temps meilleur pour cette zone volcanique. Le repas du soir sera composé de bœuf d’Aso et d’une soupe de légumes (champignons, oignons, carottes).