Je me lève tôt le matin afin de retrouver à Fukuoka Benoît et Sandrine. Notre séjour coïncide avec le tournoi de Sumo. Ayant anticipé le coup, j’avais acheté trois billets quelques semaines auparavant à Osaka en combini. Direction donc le Fukuoka Convention Center où nous y arrivons vers 10h30. Je vous invite à lire quelques informations sur le Sumo afin de mieux comprendre ce sport.
Les règles sont simples : après que les deux lutteurs aient posé leurs deux poings au sol, le premier lutteur sortant du cercle ou touchant le sol avec une autre partie du corps que ses pieds a perdu. Il n’y a qu’un seul round. En cas de litige, les 5 arbitres se réunissent afin de désigner le vainqueur ou de faire rejouer le combat.
Le matin, seuls des combats des divisions inférieures ont lieu. La salle étant peu remplie, on peut bouger assez facilement et voir les combats de plus près (et accessoirement prendre des photos plus aisément). Le cérémonial est court à ce niveau de la compétition, les combats s’enchaînent donc assez vite. Il est possible de sortir et ré-entrer une seule fois. On en a donc profité pour manger un morceau dans le quartier.
Puis retour au Dojo un peu avant 15h avec le début de la compétition des gradés. Le cérémonial est plus long, les rikishi (combattants) boivent et recrachent de l’eau, puis jettent une poignée de sel sur le dohyō (arène de combat). Durant cette partie, certains rikishi sont calmes, d’autres beaucoup plus expressifs en criant et en se frappant le corps. Je constate que l’issue des combats est plus claire, plus franche ; les arbitres ont moins besoin de se consulter. La salle s’est remplie et contribue à l’ambiance. On sent le côté populaire de ce sport. Le public est grandement enthousiaste et n’hésitent pas à crier quelques blagues. Une très belle expérience qui était absolument à faire !
Ensuite direction un yatai (restaurant de rue). La majorité est dispersée le long des berges. Nous en choisissons un au hasard, et commandons également au hasard car la carte est écrite en Kanji et beaucoup de produits nous sont inconnus. On mange bien, malgré un prix un poil élevé (bien qu’il soit similaire au Yatai Festival d’Osaka).
Puis on prend de la hauteur avec une bâtiment à côté de Maizaru Park qui nous permet de voir Fukuoka de nuit d’un peu plus haut.
Le reste des photos est disponible ici.